📢Attention sujet épineux !
Il n'y a qu'à voir le tollé quasi-général qu'a pu faire l'article dans ELLE Magazine intitulé : Divorce en ligne : le divorce idéal ?
L'agitation que j'ai pu voir m'a amenée à me jeter sur mon portable pour m'abonner en vistesse au magazine pour lire l'article et hop en un clic j'étais abonnée et j'ai pu enfin me délecter de cet article... et....mais quelle déception !
Moi qui croyais voir une vrai éloge du divorce en ligne comme semblait le suggérer certains détracteurs sur ce réseau ...qui ensuite défendait becs et ongles la nécessité d'être accompagné dans un divorce par des professionnels de la relation quels qu'ils soient et ben....en fait c'était juste un article d'informations en mode témoignage qui dans le titre même laissait place au débat !
⬇️ Débat : Divorce en ligne vs/ Divorce pas en ligne
Ne devrions nous pas repenser nos méthodes de travail, nous Avocats, afin de pouvoir proposer une offre de services diversifiée incluant également le digital pour répondre à des besoins diverses?
Personnellement je ne peux pas accompagner les personnes qui divorcent alors qu'ils n'ont pas d'enfants, pas de patrimoine. Je suis bien trop cher pour eux !
C'est la lourdeur de ma structure qui ne me le permet pas. Sinon je travaille à perte ! Pourtant je trouve celà complètement normal qu'il y ait un tarif adapté à la situation qui ne tient pas compte de ce point là !
Petit rappel :
Nos règles déontologiques déterminent les modaltiés de fixation de nos honoraires, la notorité, l'expérience professionnelle étant des critères de fixation par exemple.
Sur un divorce comme je vous l'ai présenté, il n'y a aucun intérêt aucune valeur ajoutée de régler un prix fort en fonction de ces critères sauf pour la personne à se pavaner en disant "moi j'ai eu le cador des cadors !"
Certains se sont posés la question et la plateforme wedivorce a été fondée par une avocat Emily JUILLARD et une juriste diplômée de sciences politiques Claire REMY et c'est une entreprise à mission sociale qui offrent des services en mode "bar à salades" pour reprendre leur terme.
L'article de ELLE Magazine est intéressant car le témoignage de personnes qui ont utilisé les services en ligne wedivorce ou divorcéo sont des personnes dont l'une au moins est de nationalité américaine mariées aux ETATS UNIS qui ne voulait pas que cela dure et l'autre elle n'avait pas les moyens de pouvoir se reloger et la cohabitation était impossible.
L'objectif : ALLER VITE !
L'on entend tellement souvent cela dans nos cabinets !
La solution d'un divorce rapide et pas cher peut être la solution mais pas au mépris de la protection des plus vulnérables, de la protection des droits.
C'est ça l'enjeu !
Cependant je suis complètement d'accord que nos modèles doivent être repensés pour que le digital soit au service de l'humain !
Et vous, vous en pensez quoi?
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